Peut-on fabriquer de l’or en laboratoire ?
- 16 mars 2024
- Envoyé par : Rédaction GOLDMARKET
- Catégorie: Histoire
Nous savons tous que l’or est une ressource précieuse, présente à l’état naturel un peu partout dans le monde. Sa forme la plus courante est la paillette, que l’on retrouve notamment dans le sable aurifère y compris en France, dans les Pyrénées ainsi que dans les Alpes. Mais peut-on fabriquer de l’or synthétique ?
D’où provient l’or que nous connaissons actuellement ?
A l’heure actuelle, l’or que nous connaissons provient majoritairement des fleuves et rivières aurifères, à proximité des massifs montagneux. En France par exemple, on pourra en trouver avec un peu de patience dans les Pyrénées, mais aussi dans le massif du Jura, les Alpes ou le Massif central. L’or se présente ainsi à l’état naturel sous forme de « paillettes », qui peuvent atteindre des dimensions très variables selon les régions. Dans les Pyrénées orientales, on pourra trouver des paillettes pouvant atteindre des dimensions supérieures à 5 mm.
Le point sur les avancées technologiques
De nombreux chimistes se penchent aujourd’hui sur l’or, ainsi que sur les alternatives technologiques possibles pour fabriquer de l’or en laboratoire plus facilement. Pour le moment, les scientifiques savent comment fabriquer de l’or à partir du mercure, dont la composition est très proche de celle de l’or au départ (80 protons et 80 électrons contre 79 de chaque dans l’or). Cependant, le processus demande de mobiliser des moyens nucléaires démesurés pour obtenir au final une matière radioactive. L’opération s’avère donc faiblement rentable pour un risque maximum.
De l’or… par les bactéries !
La science poursuit cependant ses explorations et connaît quelques belles réussites. En 2012, des chercheurs de l’Université du Michigan ont réalisé une avancée majeure dans le secteur de « l’Alchimie microbienne ». Ainsi, grâce à la bactérie Cupriavidus metallidurans, il a été possible d’extraire des micro-pépites d’or 24 carats après avoir fait ingéré à la bactérie du chlorure d’or. Hélas, cette méthode de production pour fabriquer de l’or en laboratoire n’est pas plus rentable.
Une autre bactérie donne de l’espoir à la recherche. Appelée Delftia acidovorans, elle utilise un mécanisme de défense permettant de transformer les ions toxiques d’or en nanoparticules d’or, pour les amasser autour d’elle sous la forme d’une micro-pépite.